[rating:4/5]
Une chronique d’un CD de musique contemporaine dans Nouvelle Vague, pourquoi pas, après tout comme le disait Louis Armstrong: “Il n’existe que deux sortes de musique, la bonne et la mauvaise” et « Metamorphosis » fait indubitablement partie de la bonne. Le pianiste étasunien Bruce Brubaker reprend cette suite pour piano solo du compositeur Philip Glass datant de 1968, destiné au départ à illustrer le texte de Kafka. Musique minimaliste, musique répétitive où tout se joue dans le touché, le rythme car les accords, les arpèges semblent se répéter ad libitum au gré de quelques variations pas toujours perceptibles. Déroutant à la première écoute ce disque s’avère être une expérience à la fois plaisante, passionnante et enrichissante dès que l’on sait un peu mieux où poser les oreilles. Osez Brubaker, osez Glass.